Alors que certaines délégations africaines sont déjà arrivées ou sont en route pour l’Oregon, pour d’autres athlètes, c’est la grosse inquiétude: ils n’ont toujours pas de visa américain en poche leur permettant de participer aux championnats du monde.
C’est apparemment le cas de plusieurs athlètes actuellement basés en France, dont la championne d’Afrique du 100m, la Gambienne Gina Bass la Béninoise Odile Ahouanwanou, double championne d’Afrique en heptathlon. Gina a marqué l’Histoire en devenant la première athlète de la Gambie à accéder à une finale de championnat du monde en 2019 à Doha (6e du 200m), mais elle court le risque de manquer l’édition de 2022 en Oregon.
Si nous avons vu circuler les noms athlètes d’Asie ou d’Amérique Latine dans une situation similaire sur les médias sociaux, nous avons du mal à évaluer l’ampleur du problème en ce qui concerne les athlètes africains. Mais il pourrait réellement y avoir un impact en terme de participation, comme l’indique le récent tweet du coureur Sud-Africain Adam Lipschitz « A ce stade, il semble que le championnat du monde d’athlétisme en Oregon va se transformer en championnat pour athlètes en possession d’un visa ».
Aux dernières nouvelles, Gina Bass aurait déjà réussi l’obtention de son visa.
Carole Fushs