Les évènements se sont enchaînés au sommet de la hiérarchie du football béninois. Une valse de modification qui a débouché sur de nouvelles perspectives comme jouer la prochaine Coupe du monde.
C’est la grande artillerie qui a été déployée. Changement de surnom, nouvel entraîneur et de grandes ambitions pour le futur des guépards. Des rêves qui font saliver mais qui sont loin d’être atteignables en un coup de baguette magique. Gernot Rohr, dès sa prise de fonction ce 10 mars a dévoilé ses objectifs en tant que sélectionneur de la sélection nationale du Bénin.
Le technicien franco-allemand s’est montré clair, et souhaite poursuivre sur la dynamique insufflée par le pouvoir central. Elle consiste à bâtir une équipe compétitive et performante qui prendra part à la Coupe de monde 2026 qui aura lieu au Canada, Mexique et Etats-Unis.
Une belle perspective d’avenir en l’occurrence pour le Bénin, et son football. Mais, la réalité du moment ne nourrit guère de lumineux espoirs pour les Guépards très mal embarqué pour les éliminatoires de la CAN 2023. Tout porte alors à croire, qu’il faille oublier aussi infimes qu’elles soient, les chances du Bénin de se qualifier pour la CAN 2023. Gernot Rhor se défend .« Je pense qu’on peut encore se qualifier pour la prochaine CAN, on y croit. Mais si ça ne se fait pas, on aura d’autres ambitions », a-t-il déclaré.
Il devient alors évident que la participation à la prochaine est reléguée au second plan. Les deux compétitions ont des dimensions différentes à en croire Gernot Rohr. L’objectif est de viser plus haut. « …On a besoin de rêver dans le football, on a besoin d’objectif. On a besoin de quelque chose qui va nous aider à convaincre les joueurs entre deux nationalités », a-t-il affirmé.
L’horloge tourne et les sillons pour réaliser l’expédition de 2026 demeurent sinueux. Lui qui affirme n’avoir pas signé de contrat, même s’il parle d’un accord portant sur 3 ans c’est-à-dire jusqu’en 2025 soit à un an de la Coupe du monde.
Shola BELOU