Le sport a toujours été un facteur de développement social. Après la pluie vient le beau temps comme le dit le dicton c’est ce qui ce passe avec Awer Mabil.
L’histoire de Awer Mabil est une parmi tant d’autres dans le monde du sport. Né dans un camp de réfugiés de parents sud-soudanais au Kenya, il évolue aujourd’hui sous les couleurs australiennes et est en passe de jouer la coupe du monde avec les Socceros d’Australie. Il n’oublie toutefois pas son pays d’origine, lui qui se veut humble.
« L’une des choses les plus importantes, c’est l’humilité , toujours rester humble, c’est ce que j’ai appris dans cet environnement dès mon enfance », a-t-il déclaré lors d’une interview.
En 2006, avec l’aide d’un oncle ses parents voient leur vie changé quand ils sont acceptés par l’état australien. Le jeune homme est très reconnaissant à ce changement qui s’est opéré dans sa vie.
« Le fait que l’Australie nous a acceptés et nous a accueillis, cela nous a donné à moi et à mes proches une chance dans la vie. C’est dans ce sens que je remercie l’Australie pour cette chance, pour cette opportunité donnée à ma famille », a-t-il affirmé.
Habitué à jouer pieds nus au camp de réfugiés au football dans son enfance, son arrivée au pays des kangourous va servir de cadre à sa progression dans le football. À 17 ans et quelques mois il rejoint Adélaïde United en première division australienne. En 2015 c’est au Danemark qu’il pose ses valises et s’engage avec le FC Midtjylland avec qui il dispute des matchs pour le titre en 2022. Après des petits séjours au Portugal et en Turquie, aucun contrat sous la main, il signe avec Cadix en première division Espagnole.
Avec l’Australie il compte 29 sélections pour 8 buts. En 2018 il est titularisé pour la première fois contre le Koweït un match particulier pour lui puisqu’il marque un but. Cette année encore il fut l’un des héros de la qualification en barrage de coupe du monde 2022 contre le Pérou. Âgé de 27 ans aujourd’hui, il souhaite atteindre les quarts de finale de la compétition avec l’Australie, une chose qui n’est plus arrivée depuis 2006 en Allemagne.
Djatougbé DRAVIE