La phase zonale du projet »sport au féminin » de Handball initié par la Fédération Béninoise de Handball en collaboration avec le ministère des sports sur appui financier de l’Ambassade de France a démarré ce dimanche 4 septembre 2022. C’est la ville de Parakou qui abrite le tournoi pour le compte de la zone C. Au programme des rencontres de belles factures avec des équipes qui se démarquent. Au cours de la première journée, le Vice-président de la Fédération Béninoise de Handball s’est exprimé devant les hommes des médias.
Pour le compte de cette première journée, cinq matchs ont été joués. Espoir s’impose facilement devant Bosco Stars 21-04 pour sa première sortie avant de récidiver face à Béké 14-09. De l’autre côté, Bosco Stars s’incline de nouveau, cette fois-ci, c’est As Takunnin de Kandi qui domine les Boscovites 17-03. Sur cette même lancée, Takunnin bat Béké 16-13. Par ailleurs, Faucons a gagné ASSEC 16 à 14. C’était l’occasion pour le vice-président de la Fédération Béninoise de Handball de revenir sur le bien-fondé de ce projet.

«C’est un programme initié par l’Ambassade de France et qui vise à démocratiser le sport au niveau des femmes. À travers ce projet, nous pouvons parler d’inclusion sociale des jeunes filles qui tendent vers l’approche genre. Parce-que nous avons constaté que la pratique du sport chez les femmes n’est pas aussi développé que ce qui se passe chez les hommes», a déclaré Serge Acakpo. «Il y a des joueuses de bonnes qualités et aussi de moins bonnes. C’est le manque de compétition qui est à la base de ce défaut. Et c’est en jouant que les plus forts vont tirer les faibles vers le haut et les plus forts vont se perfectionner davantage. Pour ce que nous avons vu, il y a de l’espoir même si le niveau n’y est pas encore. Nous voulons que le niveau soit plus relevé», a poursuivi le VP de la Fédération.
Il invite les parents par la même occasion a soutenu les filles dans leur choix de la pratique du sport.« De plus en plus, les parents comprennent la nécessité de laisser les filles s’exprimer à l’instar des hommes. C’est un travail de longue haleine et nous n’allons pas baisser les bras. Les parents doivent comprendre que les filles ont les mêmes droits en matière d’éducation et de la pratique du sport que les hommes et je crois que les qui nous écoutent et nous lisent doivent comprendre cette nécessité de laisser leurs enfants s’épanouir par le biais du sport», a conclu Serge Acakpo. Ce tournoi est également une vitrine de détection de nouveau talent.
Diany KPOSSOU