Dominique Lasconi Mulamba, un sprinter congolais, a été testé positif au stanozolol lors des derniers JO en août dernier. Sa sentence est tombée et il est suspendu 4 ans. La nouvelle a été annoncée ce mardi par l’Unité d’intégrité de l’athlétisme.
Mulamba était le porte-drapeau de la délégation de la RDC. Il a été testé positif au lendemain des préliminaires du 100 mètres masculin. Le sprinter avait fini 7e avec un temps de 10,53 secondes.
Il faut d’abord savoir que le stanozolol est un stéroïde anabolisant. Il fait partie des substances interdites pour les athlètes. En 1988, le Canadien Ben Johnson avait déjà usé de ce produit lors des Jeux Olympiques de Séoul. Le mois dernier, l’avocate de l’athlète, Benita Sarr-Kindogo, a tenté de défendre son client avec un angle inattendu. Selon elle, plutôt qu’avantager Mulamba, le stanozolol l’a plutôt desservi.
« L’utilisation du stanozolol aurait affecté ses performances de manière négative, plutôt que de les améliorer […] Il n’a pas gagné d’avantage compétitif. »
Elle a par ailleurs ajouté que le stanozolol réduit la flexibilité musculaire. Ce serait davantage utilisé par les haltérophiles et les culturistes. Cependant, tous ces arguments n’auront pas empêché la suspension de l’athlète de 23 ans. Il ne pourra a priori reprendre la compétition qu’en août 2028. Il aura toutefois l’occasion de faire appel de la décision en portant l’affaire au Tribunal Arbitral du Sport (TAS).
Freddy Akpo
