Dans un entretien accordé à Septolk, le célèbre homme politique ivoirien, Charles Blé Goudé a réagi au limogeage de Rigobert Song et à la situation tendue au sein de la Fédération camerounaise de football portée par Samuel Eto. Comme sous d’autres cieux, il a appelé à valoriser ces icônes qui ont longtemps défendu l’image de leur nation sur la scène internationale.
« Rigobert Song est parti d’une manière que j’ai pas aimée. Ce sont des symboles de notre football. Pour moi, on doit savoir leur offrir une bonne porte de sortie. Ça donne de l’espoir aux générations futures. Mais quand nous gérons mal nos propres stars, quel est l’exemple que nous voulons donner ?
C’est pour cela que je n’accepte pas les attaques contre Samuel Eto’o. Je ne le connais pas en tant que tel, mais je demande pardon : ne tuez pas nos légendes. Regardez les chaînes européennes. La plupart des commentateurs, ce sont leurs légendes. Ils sont respectés et mis en valeur. Chez nous, on détruit nos icônes. Je ne connais pas tous les détails, mais je vois la légende, moi.
Didier Drogba, par exemple, ici en Côte d’Ivoire, personne n’oserait le toucher. Eto’o devrait bénéficier du même respect. Et Rigobert Song aussi : si tu le détestes, tu passes pour le problème. Je lui souhaite d’ailleurs bonne chance pour relancer sa carrière, car la manière dont un entraîneur sort peut le briser.
Souvenons-nous des moments qu’ils nous ont fait vivre : les Camerounais, les Sénégalais comme El Hadji Diouf, les Ghanéens comme Abedi Pelé… N’oublions pas les bons moments au profit des seuls mauvais ».
