Le Bénin s’est incliné 1-0 face au Maroc hier à Fès. Malgré la défaite, il y a beaucoup de bons enseignements à retenir.
On s’attendait à un match beaucoup compliqué pour les Guépards. Le Maroc, même avec un effectif remanié était largement favori. Plus de peur que de mal, ça se termine par un score étriqué.
Le premier motif de satisfaction est au niveau de l’organisation défensive. Le bloc béninois a empêché les lions de l’Atlas de jouer. Malgré la pression mise dès le départ, le Bénin a pu contenir les assauts adverses. Le pari de Gernot Rohr d’aligner quatre défenseurs centraux de métier a payé. Ouorou Tamimou et Yohan Roche aux postes de latéraux, ont livré un grand match.
L’entrejeu béninois a agréablement surpris. Les 15 premières minutes ont d’abord été compliquées. Les sorties de balle étaient difficiles, notamment avec Dodo Doku. Ensuite, les Guépards ont adopté une nouvelle approche qui a tout changé. D’une part, des lignes défensives plus écartées qui permettent d’étirer le pressing marocain. D’autre part, le jeu en une touche de balle pour sortir du pressing avec Sessi d’Almeida et Imourane Hassane qui se sont appliqués techniquement. De plus, ils ont imposé un défi physique au milieu de terrain qui a permis au Bénin d’être plus protagoniste après la première demi-heure de jeu.
Même menés au score, les Guépards ne sont pas acculés en deuxième mi-temps. Au contraire, on est sur la continuité des 15 dernières minutes de la première période. Cependant, c’est sur le plan offensif que les lacunes sont assez visibles. Mais l’attaque retrouve un second souffle lorsque Gernot Rohr fait entrer Rodolpho Aloko et Rachid Razack. Les deux jeunes fraîchement arrivés en sélection ont redynamisé l’attaque béninoise. Rachid Razack est le joueur le plus plébiscité depuis hier. La pépite de l’As Sobemap a marqué les esprits.
Un deuxième match amical aurait été intéressant pour consolider certains acquis. Toutefois, on peut entrevoir de bonnes choses pour l’avenir.
Freddy Akpo