A la 12è édition du Tournoi de Lutte Africaine des pays de la CEDEAO à Niamey, le sifflet béninois a fait parler de lui. L’international arbitre béninois, Sabi Traoré Moufalalou a été invité par la CEDEAO pour apporter son expertise. Le béninois s’est une fois encore illustré positivement.
Originaire d’Alédjo Koura dans la commune de Bassila (Nord Ouest du Bénin ), Sabi Traoré Moufalalou a un amour fou pour la discipline lutte africaine. Très tôt, il a développé des qualités d’arbitrage en lutte africaine et ne s’est pas fait prier pour suivre la formation en octobre 2012 au Togo. Après avoir franchi cette étape, le jeune arbitre béninois a été invité pour arbitrer lors des grands rendez-vous de Lutte dans la sous-région. Il a notamment officié au Tolac au Niger, au Sénégal et en Gambie.
En 2013, il faisait partie des plus jeunes arbitres invités à la compétition dénommée «Championnat des stars», un challenge regroupant quatre pays à savoir la Gambie, le Niger, le Nigéria et le Sénégal. En 2018, il revient au Niger pour le Tolac, grand événement sportif qui draine lutteurs et cadres techniques de 13 pays de la CEDEAO. L’assassin revenant toujours sur le lieu du crime, Sabi Traoré Moufalalou revint à Niamey au Niger dans le cadre du Tolac 2023.
Du 17 au 19 mars 2023, parmi la dizaine d’arbitres sollicitée à cette grande fête de la lutte dans l’espace CEDEAO, figure le natif d’Alédjo Koura, dont la prestation a séduit les organisateurs ainsi que les spectateurs. Durant toute la compétition, sa prestation n’a souffert d’aucune contestation, d’aucune faille. Le comité exécutif de la Fédération Béninoise de Lutte ne s’est donc pas trompé en donnant son quitus au CDJS qui l’a retenu dans le lot des arbitres devant diriger les combats au Tolac.
Du haut de son 1m79 de taille avec un teint clair, Sabi Traoré Moufalalou, malgré sa timidité, fait montre d’une rigueur et d’un sens poussé de professionnalisme surtout quand il est au sifflet. Comme du bon vin, il se bonifie avec l’âge et au fil des expériences qu’il ne cesse d’accumuler. Sabi Traoré Moufalalou est plus que jamais décidé à faire toujours un peu plus : « je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Je continuerai par me perfectionner, à travailler dur pour toujours faire la fierté de mon pays le Bénin».
Gilles BIGUEZOTON