Longtemps resté dans le silence, Loto-Popo sort de son mutisme et réagit face aux allégations de son ancien Directeur Sportif Abdeslam Ouaddou. Depuis quelques jours l’ancien international marocain effectue des sorties médiatiques pour diaboliser ses ex-employeurs. Dans cette vague d’accusation, Wilfrido Ayibatin, le Directeur Général de la société sportive Loto-Popo vient de mettre les choses au clair dans sa sortie médiatique.
Nul n’est sans doute être au courant de la nébuleuse affaire entre Abdeslam Ouaddou et la Société Sportive Loto-Popo.
Dans ses tapages médiatiques, le Marocain accuse les dirigeants du club de la cité balnéaire d’être la cause de l’échec de son projet de construction d’une académie de football au champion du Bénin 2021. Une accusation balayée du revers de la main par le Directeur Général de la Société Sportive. Les dirigeants de Loto-Popo étaient plus convaincus du projet et ont même mis les moyens à la disposition de son Directeur Sportif afin de sillonner le pays pour détecter les perles rares. Malheureusement, Abdeslam Ouaddou était beaucoup plus préoccupé par le poste d’entraîneur principal de l’équipe première (ce qui n’est pas dans son cahier de charge comme mission assignée). Cependant, la mésentente entre les deux parties est survenue au niveau du calendrier. « C’est au niveau du chronogramme que nous n’avons pas pu accorder, nos violons » signale le DG.
Il va plus loin en donnant la véritable raison «Nous étions en novembre 2022 et le chronogramme qu’il entendait suivre prévoyait le mois de janvier 2023 pour regrouper à Grand-Popo les enfants retenus après la détection. Nous avons suggéré que les séances de détection programmées suivent leur cours et qu’ensuite la phase de regroupement proprement dite soit reporté au mois de juin afin de laisser aux enfants qui sont d’ailleurs tous des élèves de terminer l’année scolaire en cours avant de nous donner l’occasion de les inscrire dans les établissements d’enseignement de Grand-Popo pour l’année scolaire suivante. » En bon père de famille et éducateur, M. Wilfrido AYIBATIN ne pouvait pas accepter que des enfants abandonnent les cours en pleine année scolaire (NDLR). Ainsi, face à la décision de sa hiérarchie, le“ tout puissant” directeur sportif fera comme bon lui semble, d’ailleurs, le club lui a notifié à travers une correspondance qu’il s’astreint à la réparation du préjudice causé à Loto Popo.
En plus du projet de l’académie, le marocain accuse son ancien Directeur Général de n’avoir pas mené les démarches administratives pour régulariser sa situation contractuelle pour faciliter l’obtention de son permis de travail.
Sur cette question le Directeur a apporté plus de clarification, « Il faut reconnaître que certaines dispositions contractuelles peuvent créer des confusions. C’est ainsi que le contrat de M. Abdeslam OUADDOU a été pendant longtemps traité comme un contrat de prestation de services. À cet effet, il détient par-devers lui la preuve des versements effectués mensuellement au titre de l’AIB. Dans ces conditions où le traitement contractuel entre M. Abdeslam OUADDOU et AS LOTO FC, était celui d’un contrat de prestation de services, vous comprenez que des fiches de salaire n’aient pas été établies. Mais il a toujours été rémunéré suivant un état de paiement. ». Mais il faut reconnaître que l’administration de Loto-Popo a mené les démarches nécessaires pour faciliter à son employé un permis de travail même si ce dernier n’a en aucun moment ce dernier n’a pris l’initiative.
Concernant la plainte de OUADDOU au Tribunal Arbitral du Sport, M. Wilfrido AYIBATIN pense que ce dernier travaille plutôt à salir l’image non seulement de Loto Popo, mais aussi du Bénin tout simplement parce que le club a refusé de subir ses caprices.
Pour une première fois, Loto-Popo réagit sur le sujet. Wilfrido Ayibatin Directeur Général de la Société Sportive Loto-Popo vient de sifflet la fin de la récréation dans cette affaire qui perdure et qui alimente les réseaux sociaux. Pour finir, il important de rappeler que le désormais ancien Directeur Sportif de Loto-Popo Abdeslam Ouaddou était dans une situation similaire dans son propre pays le Maroc avec le MCO (Mouloudia Club dOudja) avant de débarquer dans la cité balnéaire.
Diany Ben KPOSSOU
