Deux noms béninois ont résonné lors des championnats nationaux de France à Nantes ce week-end. Roméo N’tia et Yoann Awhansou ont fait parler du Bénin dans le sautoir. Si N’tia, au saut en longueur est plus connu des amateurs de l’athlétisme béninois, Awhansou est sur le bon chemin pour se faire découvrir au triple saut.
À Nantes, Roméo a dominé son concours en devenant champion de France en salle avec un bond de 7m55. L’athlète d’EFS Reims Athlétisme a réagi après sa performance. « C’est ma première médaille d’or en individuel dans le championnat français. Ça reste un plaisir et une grande source de motivation pour la suite. Aujourd’hui, je ne ressentais pas ma forme habituelle. J’ai enchaîné beaucoup de compétitions dans la quête des minimas pour les championnats du monde en salle. Mais, il y a un gros travail qui est en train d’être fait avec le coach et qu’il faut que j’arrive à automatiser. Les résultats se feront remarquer très bientôt. » Le double médaillé de bronze des Jeux Africains reste optimiste et sera suivi de près lors des championnats d’Elites.
De son côté, Yoann a comblé les attentes. Déjà troisième au cours des championnats de France élite la saison dernière (15m87), il remporte le concours du triple saut en salle avec un saut à 16m25.
« C’est un concours qui s’est super bien passé en termes de sensations. La consigne du coach était de tuer le concours dès le premier essai, ce que j’ai réussi à faire avec un premier saut mesuré à 16,25 m. Une fois le premier saut placé, mon but était de prendre du plaisir et d’aller chercher une meilleure performance.
S’exprime l’athlète de Saint Denis Émotion avant de regretter ses nombreux essais infructueux et de se tourner vers l’avenir : “Malheureusement, beaucoup de sauts mordus ce qui montre ma forme du moment. C’est de bon augure pour le reste de la saison. Prochaine compétition, les Championnats de France Élites à Miramas ! »
Les résultats de ces athlète démontrent que le Bénin peut rêver sur ces deux concours de saut lors des prochaines joutes internationales .
Steve M. Z