Benjamin Mendy a été entendu par la justice anglaise dans la matinée de ce lundi 10 juillet. L’ancien défenseur de Manchester City est accusé pour viol et tentative de viol sur deux femmes pour des faits remontant à 2018 et 2020. Dans sa version des faits, l’intéressé a précisé l’absence d’une quelconque forme de contrainte.
C’est un moment clé d’un mauvais cauchemar que Benjamin Mendy aimerait bien écourté. Déclaré non coupable en janvier dernier pour 6 viols et agression sexuelle, le latéral français n’en a pas fini avec la justice. En effet, le jury n’a pas réussi à trancher sur une septième accusation de viol et tentative de viol mettant en cause Mendy pour des faits remontant à 2018 et 2020. De ce fait, un second procès a été programmé.
Un second procès à l’allure du premier
Devant le tribunal de Chester, l’ancien joueur des Sky blues a rappelé les faits et les circonstances qui ont conduit à sa rencontre avec la première plaignante en précisant que cette dernière souhaitait revoir l’un de ses amis. Lors de l’interrogatoire de son avocate, il clarifie et précise avoir demandé à son ami s’il pouvait avoir des relations sexuelles avec la présumée. Cette dernière ayant refusé, le joueur se défend d’avoir usé de moyens de coercition.
« Je lui ai dit qu’il n’y avait aucun souci. Le lendemain, je me suis arrangé pour qu’un chauffeur la raccompagne », a-t-il justifié.
Dans la suite les débats, les faits sur le présumé viol d’une femme en 2020 ont été évoqués. Interrogé une nouvelle fois par son avocate, il a reconnu que la plaignante était consentante pour lui faire une fellation, sans qu’il ne l’oblige à aller plus loin. Une collègue de cette femme assurait jeudi que son amie était « fatiguée et fébrile » au lendemain des faits.
Face au procureur, Mendy a lâché des réponses vagues
« Sans être condescendant », il reconnait qu’il lui était assez facile de coucher avec des femmes. Les questions fusaient de toute part et Benjamin Aina, le procureur n’y était pas étranger. « Vous étiez exclusivement intéressé par des femmes qui ne voulaient que du sexe ? », demandait Aina. « Oui », a assuré le défenseur. « Vous vouliez qu’elles viennent faire la fête chez vous ? » « Oui. ». « Et qu’elles boivent ? » « Si elles veulent. » « Qu’elles aient des relations sexuelles avec vous ? » « Si elles veulent. »
Ensuite, le procureur a émis l’idée suivante « ce que Benjamin Mendy veut, Benjamin Mendy l’a », qualifiant ainsi l’attitude supposée du Français avec ses partenaires sexuelles. Contrairement au juriste Timothy Cray qui s’est montré très virulent lors du premier procès, le procureur l’était moins. Cray qualifiait de « prédateur », le latéral gauche durant l’acte 1. A la fin de cette audition, beaucoup de similitudes avec le premier procès sont à noter.
Lerroux BELOU